Conseil de lecture : Lettres à Clipperton


D’Irma Pelatan, nous sommes déjà à PBMP de grands défenseurs du premier roman : L’odeur de chlore. Nous aimions sa manière fine et forte à la fois de mélanger l’intime et l’histoire, la subtile dramaturgie emmenant le lecteur, sans avoir l’air d’y toucher, vers un climax déroutant.


Toutes ces qualités, on les retrouve dans son second ouvrage, Lettres à Clipperton. Un roman épistolaire très original basé sur une série de contraintes très oulipiennes, dont la principale fut celle de s’adresser à « tout résidant » d’une île (Clipperton, donc) qui ne possède pas d’habitants. Ou plutôt si, elle « possède » beaucoup de monde, cette île, ou plutôt elle les obsède. À commencer par l’autrice elle-même, qui au fil des pages embarque avec elle le lecteur dans une sorte d’obsession dont les motifs sont au début assez nébuleux, comme découpés dans une brume épaisse, qu’Irma Pelatan s’attache à dissiper missive après missive, avec un sens du suspense non négligeable.


En réalité, on oublie vite les contraintes que s’est imposées l’autrice (même si elles valent leur pesant de sable clippertonien – nous n’en dirons pas plus, car c’est une gourmandise de les découvrir dans la postface du livre), pour se laisser prendre dans ce récit à la fois intime et universel de la découverte d’un territoire inhabité et relevant presque du rêve, du fantasme.


Un livre que l’on dévore en quelques jours à peine et qui, comme son précédent ouvrage, délivre bien des surprises.


Ajoutons que le livre est agrémenté d’une série de photos par les artistes Hesse et Romier, pour lesquelles certains amateurs dont nous faisons partie auraient aimé un plus bel écrin. Oui, le livre aurait peut-être été plus cher avec une impression de meilleure qualité, mais ces photos (et ces artistes) le méritaient sans aucun doute (de même qu’une possible mention en couverture). Reste qu’elles font là un bon « bonus », à ce livre, un autre regard sur cette île mystérieuse et magnétique.

Antonin

Lettres à Clipperton – Irma Pelatan – La Contre Allee (08/04/2022)

224 pages – 21,00 €

Dans les poches des biches, le 5 mars à 15h30

On pense toujours « Lire est un plaisir solitaire », on dit toujours « J’ai jamais le temps de lire », et puis encore « J’ai mieux à faire, tiens ! qu’est-ce qu’on dit sur l’Ukraine ? et on se plonge un certain temps sur son smartphone », et pourtant Fernando, qui en a lu d’autres, nous dit « la littérature est la preuve que la vie ne suffit pas. » Et bien voilà, nous DANS LES POCHES DES BICHES, on fera un détour par la littérature ukrainienne samedi prochain, mais pas que, et on t’attend, toi, avec tes bouquins : romans, bd, essais, Jeunesse, dans un grand mélange de lectures, d’idées, d’émotions et de youkaïdi, youkaïda.

C’est tout les premiers samedi du mois,  salle du hublot et si tu veux juste passer un moment au chaud au milieu de livres, t’es (aussi) au bon endroit.
À samedi prochain, 5 mars, à 15h30, le club des bich’

Tant que la lecture est pour nous l’initiatrice dont les clés magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n’aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire. » Sur la lecture, M. Proust, ed Sillages

Conseil lecture : Comment s’occuper un dimanche d’élection, de François Bégaudeau, aux éditions Divergences

« Si l’attribution du label démocrate à un pays incluait dans ses critères, non plus seulement la liberté d’expression, mais aussi la capacité effective de ses habitants à peser sur la distribution des richesses, sur les pratiques de l’élevage industriel, sur l’autorisation de commercialiser un médicament, sur l’achat par des promoteurs de parcelles du littoral, (…) la France ne l’obtiendrait pas. Aucun pays ne l’obtiendrait. »

François Bégaudeau est un rhéteur. Aussi ne faut-il pas le croire lorsqu’il déclare au début de « Comment s’occuper un dimanche d’élection » qu’il pratique l’abstention sans la professer, qu’il se moque bien de savoir qui vote ou ne vote pas. C’est tout l’inverse qu’il fait avec ce livre.

Au départ débonnaire quant au sujet du vote, le texte se prétend d’abord une défense de ceux qui ne veulent pas voter, ou plutôt une adresse à ceux qui leur rebattent les oreilles avec le « devoir citoyen » que serait le vote. En cela, difficile de ne pas être d’accord avec l’auteur, le vote ne fait pas la démocratie, les exemples ne manquent pas, même aujourd’hui (ou surtout aujourd’hui ?) de régimes autoritaires parvenus au pouvoir par la voix des urnes.

Et ne venez pas chatouiller Bégaudeau en lui rappelant que « quand même, on a la liberté d’expression ». Il se ferait clair : sans pouvoir d’agir, elle ne sert pas à grand-chose votre liberté d’expression (demandez aux Gilets Jaunes). D’ailleurs vu son goût pour une sorte de situationnisme, on aurait presque préféré en lever le « S’»  à « s’occuper » pour ne garder que « Comment occuper un dimanche d’élection » (en mode barricades vous voyez?).

Jusque là, on reste dans le domaine du facile, de l’accepté par presque tous, des arguments auxquels les défenseurs du vote savent rétorquer. On vous fait pas un dessin, vous avez sûrement déjà entendu. Mais, là, le Bégaudeau, il fait ça pour amadouer le votant, pour le mettre en condition. Car ensuite, la critique est plus sévère et franche, plus intéressante aussi. Au vote isolé (on pourrait dire isolant), l’auteur oppose le vote en situation et tous les engagements politiques qui eux ont un vrai sens, car au fil des pages, il fait remarquer qu’on ne dit rien en votant, ou plutôt que l’on peut dire tout et son contraire, ce qui est finalement pire.

Déjà, on entend des gens dans le fond qui rouspètent, il faut dire que la propagande électoraliste nous a tous pris tout petit. Et « gens qui sont morts pour ça », et «  si tous les gens de gauche votaient, on gagnerait » (merci Maurice) et « dans les dictatures ils seraient bien contents de voter », on s’arrêtera là, la liste est longue et vous la connaissez. Bégaudeau répond à tout cela avec le sens de la formule qu’on lui connaît −celui qui permet parfois de se passer d’une analyse de fond quand le mot est bon−, mais qu’importe, c’est aussi ce qui fait l’intérêt de ce livre : il est une réponse percutante et sans concession pour ceux qui en ont marre qu’on les prenne pour des dindons et qui ont bien vu que le jeu électoral (car c’est bien souvent par jeu que l’on vote encore et là-dessus Bégaudeau n’a rien à reprocher) est fait par et pour les puissants, qu’il n’a rien d’une concession démocratique si aucun contrôle ne s’exerce après lui, ne fait pas progresser la démocratie voire la fait reculer et finit structurellement par amener les plus droitistes des candidats au pouvoir.

Voilà. Rhéteur je vous disais, François Bégaudeau, car au début de son texte, il voulait vous faire croire que ça lui en touchait une sans faire bouger l’autre, que vous votiez, à la fin vous aurez compris que ce qu’il veut dire, c’est bien que le vote est précisément le vol du pouvoir du peuple (= de la démocratie, pour ceux qui suivent un minimum).

Allez, comme il faut bien un brin d’optimisme dans tout essai digne de ce nom, on partira avec l’idée que finalement, la France de ceux qui ne votent pas (sans compter tous ceux qui n’ont pas le droit même s’ils vivent ici, travaillent ici… non, mais là, soyons sérieux, on vous parle de ceux qui auraient le droit et ne le font pas) est parfois bien plus citoyenne et politisée que celle qui vote, si elle se donne la peine de peser sur la vie de son entreprise, d’aller voir son maire de temps en temps, de réclamer haut et fort ce qu’elle veut vraiment, bref de s’investir, au-delà de deux fois cinq minutes dans l’isoloir tous les cinq ans.

Antonin

Comment s’occuper un dimanche d’élection, de François Bégaudeau, éditions Divergences.

Sortie le 11 mars 2022 (comme ça ça vous donne encore le temps de ne pas aller voter).

14 euros

Conseil lecture : Il faudra faire avec nous, de Lë Agary

Alors te voilà plongé dans le Black Bloc. Ou dans l’opération de sabotage de station d’essence. T’as le cœur qui bat. Fort les battements, hein. Ça va vite devant toi, les keufs ou les copains, ça va vite. Mais t’as l’habitude. Tu connais toutes les combines, depuis le moyen d’éviter les caméras de surveillance, à celui de forcer l’ouverture des panneaux publicitaires pour un petit nettoyage de l’espace public.

Ça y’est ? T’y es ?

Alors c’est que tu as entre les mains le bouquin de Lë Agary, « Il faudra faire avec nous ». L’éditeur (la maison Les Étaques, qu’on adore à PBMP pour son approche entre les sciences sociales et la littérature, on vous l’a déjà dit ici), présente le texte comme « un manuel de sabotage déguisé en roman ou, plutôt un roman déguisé en manuel de sabotage ». Suivant qu’on se trouve d’un côté ou l’autre du pavé, on préférera l’une ou l’autre interprétation. En tout cas, on ne vous conseillera pas officiellement de suivre les exemples de la narratrice du livre (Black bloc donc, pour faire vite), d’abord parce que c’est interdit, mais aussi parce que les cascades ont l’air bien risquées. Fun, mais risquées.

L’écriture est incisive. Vive. « On va pas faire de belles belles phrases », disait il y a quelques années la rappeuse Casez à propos de son rap hardcore. C’est pareil ici. Les mots s’inversent souvent, les phrases courtes se percutent comme les idées défilent dans la tête de la narratrice. On aime ou pas, mais on est forcément bousculé et c’est l’effet recherché. C’est parfois un peu dur à suivre comme un langage dont on n’aurait pas le code, mais comme le livre est très court, on s’en sort. Et puis ça bouge de manière assez jubilatoire alors on s’accroche aux basques de la narratrice en priant pour éviter la sortie de route.

On aurait aimé quelques moments de pause, pour prendre un peu le temps de la réflexion, voire pour capter quel est l’enjeu de cette folle course en avant. On en chope un ou deux à la fin, tous petits, mais beaux (« Nous désorganisons, nous déboulonnons, nous désorientons. Nous n’attendons plus rien de ton monde et l’aidons à s’effondrer. »). À part ça, il est légèrement autoréférentiel le bouquin, alors il n’est peut-être pas pour tout le monde. Ou alors si. Nous, on va le conseiller à des gens qui sont à des lieux de ça, «  pour que ça devienne banal, tellement banal que n’importe qui osera enrayer la planche à billets », dit à un moment la narratrice.

Antonin

Il faudra faire avec nous, Lë Agary, éditions Les Etaques

sortie le 25 février, 10 euros.

 

Conseil Lecture : Le Passeport, de Julia Galaski

Née de père franco-israélien et de mère allemande catholique, Julia Galaski, que l’on sent proche de la cause palestinienne (sans qu’elle le dise directement) et attirée par le monde arabe, demande à partir à Jérusalem durant une année d’étude. À sa grande surprise, elle se voit délivrer, sans l’avoir le moins du monde demandé et sans le désirer, un passeport israélien. Soudain, c’est toute la question de l’assignation à une identité qui se trouve posée à elle. Imposée même.

Son récit convoque alors ses ascendants, et leurs origines si mélangées, si diverses, si éloignées, justement, de l’assignation à une « citoyenneté », quelle qu’elle soit. Plus que bien des grandes analyses sociohistoriques, c’est tout un passé de mélange et métissage, de voisinages féconds que l’on sent ressurgir entre les lignes de ce texte. On n’est pas sans éprouver un certain vertige lorsqu’elle évoque ses oncles et ses tantes, presque tout autant juifs que Polonais, Marocains puis Français d’Algérie et enfin Israéliens, dans une identité qui, aujourd’hui peine à accepter les métissages et les nuances, les proximités, les passages.

Tout au long du livre, l’autrice cherche à tisser un lien avec les générations précédentes, peut-être à comprendre, aussi, d’où elle vient, alors que le monde d’aujourd’hui préfère parler uniquement de là où l’on se tient. C’est tellement plus facile, mais aussi tellement réducteur, comprend-on en lisant ce texte.

Le Passeport, de Julia Galaski, est un texte touchant dans lequel le politique et l’intime se mêlent de manière profonde et étroite. Une belle réussite qui trouve très bien sa place aux Éditions Les Étaques, que l’on aime beaucoup à Pied-de-biche Marque-page pour leurs textes toujours à la lisière entre les sciences sociales et la littérature. Oui, décidément, les lisières sont fertiles.

Antonin

 

Le Passeport, Julia Galaski

520 pages , 18 euros
Editions les etaques (paru en janvier 2022)

Conseil de lecture : Subtil Béton, par « Les Aggloméré.e.s »

Conseil de lecture

J’ai fini Subtil Béton il y a plusieurs jours, mais j’ai du mal à en parler de manière directe. Ce roman n’entre dans aucune case, ne correspond pas aux schémas classiques que l’on attend de la science-fiction. C’est comme si, pour l’aborder, il fallait prendre plusieurs chemins différents, les parcourir dans différents sens, sans que janais, depuis aucun point de vue, on ne puisse en saisir la globalité.

Cela est sûrement dû, en partie au moins, au mode d’écriture particulier de ce livre, dont les autrices livrent d’ailleurs un aperçu éclairant dans leur post-face. Ce texte a été rédigé au fil de quinze ans (oui oui, entre 2007 et 2022) d’ateliers de discussions féministes puis d’ateliers d’écriture. En ce sens, il se rapproche du livre « Bâtir Aussi » par le collectif « les Ateliers de l’Antémonde », auquel il revendique une certaine proximité. D’ailleurs l’argument, de manière amusante, en est l’exact inverse : dans « Bâtir aussi », une révolution avait fait chuter l’État autoritaire, la police et l’armée, et les personnages devaient se débrouiller avec leur Utopie autonomiste et ses limites, une sorte de « on a gagné, mais ça va pas être si facile qu’on le croyait ». Subtil Béton part d’un postulat exactement inverse. Cette fois, la révolution a échoué, a fini dans le sang et a laissé libre cours à l’autoritarisme et au technocontrôle d’un État soit disant écolo autoritaire, mais surtout fasciste-capitaliste, et les personnages doivent trouver un moyen de continuer à vivre et à lutter.

Ce qui est intéressant, mais déstabilisant pour le lecteur habitué à de la SF plus classique (même queer ou rêveuse), c’est que la narration s’attarde bien plus sur les relations entre les personnages, sur leurs états d’âme et leurs aspirations que sur le système qui les entoure. On passe beaucoup de temps aux côtés des personnages dans des réunions qui sentent le vécu d’autrices ayant participé à des mouvements de squat (elles se sont rencontrées, expliquent-elles aux Tanneries de Dijon et ceux qui ont lu l’infokiosque « La fabrique artisanale des conforts affectifs » retrouveront une part du propos). Rien de « sexy » (quel mot horrible dans ce contexte) ou fascinant dans les descriptions du technocontrôle ni de romantisme dans les vies de résistances que mènent les personnages. Le texte est comme râpeux, on se sent parfois englué dans les squats menacés d’expulsion avec leurs habitants risquant les « centres d’assimilation » dans lesquels on risque plutôt la mort que de signer un contrat d’accueil républicain. Bref, ça fait froid dans le dos, mais ça ne rend pas fougueux comme la « Zone du dehors » ou « Les Furtifs » d’Alain Damasio. Vous pensez que je critique ? Non, au contraire, c’est ainsi que c’est sûrement plus rée : boueux, froid et inconfortable.

Après un petit ventre mou que j’expliquerai par le foisonnement d’idées venues de la très longue période de maturation du texte (tu peux pas passer quinze ans sur un livre et couper les 2/3 de ce que tu voulais dire), le texte n’échappe pas à une petit envolée vers la fin, avec une sorte de coup d’éclat qui ouvre des perspectives à la lutte. Mais c’est sans le virilisme et les coups de massue auxquels on a parfois droit dans ce genre. C’est même plutôt poétique et rafraîchissant.

PS: À noter qu’un site bien foutu, https://subtilbeton.org/ complète la lecture de ce livre et en livre nottament plein de référence. Pour ma part, j’avoue que j’avais trouvé que Bâtir Aussi, Dorothy Allisson (les plus facile) et l’infokiosque cité plus haut.

Antonin

 

Cycle d’ateliers-lecture de théâtre jeunesse à la librairie (9/02 ; 13/04 ; 4/05)

Avec Judith Bouchier-Végis de la Compagnie Filalo ! et membre de PBMP
Le théâtre jeunesse d’auteur se glisse dans les problématiques contemporaines, interroge les différents moments de l’enfance et de l’adolescence. Avec le cycle d’ateliers-lecture nous vous proposons de se retrouver autour d’un texte choisi, pour une lecture collective dirigée par Judith : se distribuer les rôles, découvrir une œuvre de théâtre, un thème, et lire, ensemble ! Les ateliers-lecture sont ouverts aux accompagnants adultes et parents qui le souhaitent.
Judith Bouchier-Végis est metteuse en scène, autrice de théâtre jeunesse, comédienne et musicienne. Elle dirige la cie FILALO! qu’elle a créée en 2015, compagnie de théâtre tout public qui associe les arts visuels et les arts de la scène. Elle fait partie du bureau de Pied de Biche Marque Page depuis 2021.


Mercredi 9 février à 14h30: pour les 6-8 ans
10 participants
Texte choisi: Avril, Sophie Merceron (collection théâtre, école des loisirs)


Mercredi 13 avril à 14h30: pour les 8-11 ans
10 participants
Texte choisi: Quand j’aurai mille et un ans, Nathalie Papin (collection théâtre, école des loisirs)


Mercredi 4 mai à 14h30: pour les 11 à 13 ans
10 participants
Texte choisi: Traversée, Estelle Savasta (collection théâtre, école des loisirs)


GRATUIT, sur inscription
PBMP est une association!!
Nous demandons aux personnes (ou adulte accompagnant des enfants) venant assister aux évènements une adhésion annuelle de 5 euros.

19 février : Les femmes en agriculture, Les Paysannes en Polaire à la librairie

19 février 2022 , EVENEMENT !!!
RENCONTRE autour de la BD « Il est où le patron, chroniques de paysannes » (Maud Bénézit et Les Paysannes en polaire , éditions Marabout) . Ouvrage collectif qui témoigne avec colère ET humour du poids du patriarcat dans le monde paysan…
Accueil d’une des coautrices du collectif, et témoignages altiligériens
15h, à la librairie

L’aprem’ des faons, atelier- rencontre avec Laetitia Devernay et Boom le 22 janvier

Samedi 22 janvier 2022: Venue de l’autrice-illustratrice Lætitia Devernay à la librairie


Créatrice de narrations sans texte, c’est avec force que Lætitia façonne des albums où les images à elles seules portent le sens et la puissance des idées: la beauté, la poésie du vivant (de la mer notamment), la bêtise humaine, aussi, et les questions écologiques qui ne sont jamais bien loin…

Des albums tout public qui questionnent et fascinent petits et grands!


14h: Atelier « Animal mécanique » avec Lætitia (à partir de 6- 7 ans). Sur inscription, 15 participant-e-s maximum. Prix libre.
inscription par mail (camillehuttin@gmail.com)


16h: rencontre-signature avec l’autrice autour de son nouvel album « Acrobaties » paru à La joie de lire.
Tout public-adulte


16 h : Chocolat chaud et boom pour les enfants à la suite de l’atelier, en extérieur! (Pensez aux moufles!!!)